vendredi 19 novembre 2010

La famille d'amico

Préambule;
Nicolo Rizzuto et son fils ( vito ) est étroitement liée au clan des Caruana-Cuntrera, symbole de l'incroyable puissance de la mafia dans le monde. 
   Lentement mais sûrement, Nicolo Rizzuto et son fils Vito ont bâti à Montréal un empire criminel et d'affaires qui fait l'envie de bien des gangsters.

Les habitudes de vie  ( entre autre ) du défunt parrain.  Là où il a été tuer. ici
Tout les matins le parrain se rendait au ed's café sur la rue l'ouest david. ( voir image )
et sa partie de carte quotidienne. ( voir image ) 
-on dirait Omertà chez Vastelli.. 


 Les faits: La famille D'amico





*Une famille de Granby a eu recours aux menaces et à l'intimidation pendant deux ans pour récupérer 900 000 $ auprès des dirigeants du clan Rizzuto, a appris la Gendarmerie royale du Canada lors de son enquête sur la mafia sicilienne.




Le conflit a failli dégénérer en guerre sanglante.
Autre fait
Dans un document de 131 pages accompagnant ses demandes de mandats de perquisition, la GRC raconte cet épisode en détail, sous le titre L'organisation (le clan Rizzuto) éprouve un conflit avec la famille D'Amico de Granby. En janvier 2004, le chef du clan, Vito Rizzuto, est arrêté à la demande des Américains qui l'accusent d'avoir trempé dans un triple meurtre pour le compte de la famille Bonnano de New York. Son lieutenant, Francesco Arcadi, prend du galon. Un mois plus tard, Luigi D'Amico lui téléphone du restaurant de son fils, La Trattoria Saint-Charles, à Granby, pour prendre rendez-vous.

Quelques jours après cette conversation, Luca D'Amico, le cousin de Patrizio, entre dans Le Consenza et en ressort presque tout de suite. Il a remis une lettre à Arcadi, adressée à Nick Rizzuto, le père de Vito.
Autre fait
Un homme visé depuis longtemps

Une anecdote révèle de façon assez particulière que ce n'est pas d'hier que des criminels branchés sur le clan calabrais de l'Ontario envisagent de tuer le vieux Nick Rizzuto. En 2005, un dénommé Sergio Piccirilli ( de Terrebonne ) s'est joint aux frères D'Amico, de Granby, pour lancer un assaut contre Nick Rizzuto et ses associés du café Consenza, qui leur servait de quartier général. Depuis 20 ans, Piccirilli versait au clan Rizzuto un pourcentage des profits qu'il tirait du trafic de drogue. Plus il prospérait, plus il devait payer de «taxes». Il a fini par se rebiffer et par ne plus vouloir payer. Son audace risquait de lui coûter cher. Son parrain calabrais de Toronto, Franco Mattoso, a appris que sa tête était mise à prix et l'en a informé.

En février 2005, Piccirilli s'est rendu à Toronto pour prendre conseil auprès de Mattoso. Puis il s'est rendu à Hamilton pour rencontrer les frères Giuseppe et Domenico Violi, fils du Calabrais Paolo Violi. Lorsque ce dernier a été assassiné par le clan Rizzuto, Giuseppe et Domenico avaient respectivement 8 et 12 ans. En 2005, ils étaient des hommes mûrs. Âgés de 35 et 39 ans, ils étaient très impliqués dans les activités de la mafia ontarienne. Les enquêteurs de la GRC ignorent ce que les frères Violi ont pu dire à Piccirilli, mais ils se doutent bien qu'ils ne l'ont pas encouragé à faire la paix avec le clan qui avait exécuté leur père. Bien au contraire.
Après la Noël 2005, Piccirilli s'est joint aux D'Amico pour aller intimider les habitués du Consenza. Ses hommes de main se sont postés discrètement à proximité du café pour observer les allées et venues de Rizzuto et de ses acolytes.
«Il est dans la fenêtre du café! lui a lancé un de ses hommes, armé d'un fusil, en apercevant le vieux Nick par la fenêtre. Je le vois comme il faut. Je pourrais le faire facilement!» «Ne fais rien ce soir, lui a répondu Piccirilli. Il faut que j'aille à Toronto avant.»
Une autre anecdote a valeur de symbole. Il y a 30 ans, le 17 octobre 1980, le frère de Paolo Violi, Rocco, s'est assis à la table de sa cuisine, près de la fenêtre, à Saint-Léonard. C'était le moment qu'attendait un tueur embusqué dans un immeuble à l'arrière de sa maison. Il a tiré un seul coup. La balle a traversé la fenêtre et l'a tué net. Rocco Violi était le dernier des trois frères Violi exécutés par le clan Rizzuto.

Trente ans plus tard, Nick est entré dans sa cuisine, avenue Antoine-Berthelet. Dissimulé dans les arbres d'un petit bois derrière la maison, un tueur attendait de l'avoir dans sa ligne de mire. Une seule balle a traversé la porte-fenêtre et l'a atteint mortellement. Le trou dans le verre est clair et net.


......mais ca ne vient pas des gangs de rues ou des motards.
Exact.
Les motards sont presque tous en prison et les gangs de rue n'ont pas la logistique pour s'attaquer aux italiens.
Pour tasser les Rizzuto, ça prend une organisation qui est verticalement intégré dans le marché de la drogue. C'est-à-dire connecté avec avec les producteurs, les transporteurs et les gros distributeurs. Et qui peut remplacer tout un réseau par un autre.
Les gangs de rue sont très loin de ce niveau.

Les D'Amico n'ont pas été arrêtés, contrairement à la plupart des dirigeants du clan Rizzuto, à commencer par Nick, Paolo Renda, Rocco Sollecito, Francesco Arcadi et Francesco Del Balso. Un mandat d'arrêt a aussi été lancé contre Lorenzo Giordano, mais il reste introuvable depuis la rafle du 22 novembre dernier.
On ignore si le conflit a été réglé et comment. La Presse a tenté de joindre les D'Amico, mais en vain. Le restaurant La Trattoria est fermé.
à suivre...


..autres faits:


Régler ses comptes en famille
Il ne faut définitivement pas avoir froid aux yeux quand on est un petit pégreux de Granby et qu'on décide de s'en prendre au puissant clan Rizzuto, allant même jusqu'à lever une petite armée contre lui.
C'est ce qu'aurait fait Patrizio D'Amico, membre d'une famille qui possédait jadis la Trattoria Saint-Charles à Granby.
Les manoeuvres du clan D'Amico se sont mises en branle un mois après l'arrestation de Vito Rizzuto en janvier 2004, alors soupçonné d'avoir participé à un triple meurtre à New York en 1981. Selon le résumé de la preuve contre les mafieux rédigé par la GRC, il semble que D'Amico voulait à tout prix récupérer 900 000 $ que lui aurait dus la mafia montréalaise, dette dont l'origine échappe à la GRC.
Enlevé à l'Halloween
Son père, Luigi, qui avait alors de bons contacts avec le clan Rizzuto, aurait supplié Francesco Arcadi d'écouter son fils, ce qu'Arcadi a toujours refusé.
Le tout a culminé le 31 octobre suivant. Alors qu'il s'affairait à la distribution de bonbons d'Halloween pour les enfants, un proche d'Arcadi, Nicola Varacalli, est enlevé chez lui, rue Sauriol, par des bandits déguisés.
Dans les semaines suivantes, plusieurs conversations ont lieu entre l'otage et ses amis de Montréal. Il disait être bien traité.
Le clan Rizzuto est certain qu'il s'agit des D'Amico. Giordano et Del Balso se proposent alors de prendre les choses en main.
Giordano propose que l'on paie le» fou» (Patrizio) en deux versements.
Refus de porter plainte
Le 1er décembre, le frère de Patrizio, Luca D'Amico, se rend au Consenza pour livrer une lettre à l'attention du parrain Rizzuto. Cette lettre est une proposition de compromis au litige que seul Nicolo Rizzuto peut résoudre, dit le document policier.
Une semaine plus tard, Varacalli est libéré et refuse de porter plainte à la police qui enquête depuis le début sur sa disparition. Mais le conflit ne semble pas réglé du tout.
Dans les semaines suivantes, les frères D'Amico se rendent au Consenza, escortés par un inquiétant cortège de huit véhicules.
Cela semble être une pure manoeuvre d'intimidation, qui sème la panique. Francesco Arcadi suggère à ses comparses d'être prudents, car» le gars fou» est dans le coin.
Le «vieux vieux»
Par la suite, Patrizio D'Amico propose à ses proches de se dépêcher car le» vieux vieux», comme il surnomme Nicolo Rizzuto, a fait venir quatre types du Venezuela pour s'occuper d'eux, croit-il.
L'intimidation se poursuivra jusqu'à l'été 2006, de plus en plus de gens armés seront aperçus autour du Consenza.
Lors de l'arrestation de tous les mafiosi le 22 novembre 2006, le conflit ne semblait pas avoir été réglé.
À l'enquête sur remise en liberté de Nicolo Rizzuto à l'automne 2007, le juge André Perreault s'était étonné du fait que les D'Amico ne soient accusés de rien. (DS)

98,000.00$

Ayant plaidé coupable d'avoir illégalement tenté de faire sortir du Canada la somme de 98 000$, l'homme d'affaires de Granby, Patrizio D'Amico, pourra tout de même passer l'hiver sous les rayons du soleil avant de recevoir sa sentence.

Résidence de Granby:
Possédant une entreprise qui oeuvre dans les développements domiciliaires en République Dominicaine, Patrizio D'Amico, par la voix de son avocate Me Donato Delle Donne, a demandé à la juge de recevoir sa sentence en mars prochain. D'après la requête, les affaires de M. D'Amico souffriraient de l'absence de ce dernier advenant une peine qui l'empêcherait de quitter le Canada.  


En audience récemment à Montréal, la juge de la Cour du Québec, Dominique Benoit a accepté la proposition et l'accusé sera de retour devant la juge à la fin du mois de mars 2011. 


Événements
D'après les documents juridiques, les événements se seraient produits le 9 mai 2009, à l'aéroport Pierre-Élliot-Trudeau, alors que Patrizio D'Amico se préparait à prendre  un vol en direction de la République dominicaine, où il passe un grand nombre de jours, chaque année. 


Au point de contrôle précédant l'aire d'embarquement, l'homme d'affaires aurait répondu qu'il avait en sa possession, en argent liquide, la somme de 7 000$ lorsque l'agent des Services frontaliers canadiens l'a questionné au sujet du transport d'argent. Soulignons qu'une loi canadienne oblige la déclaration de toute somme dépassant 10 000$ CAN en argent liquide et que les agents sont en droit de poser cette question de manière aléatoire. 


Le sac en question a donc été fouillé et la somme de 7 000$ a effectivement été trouvée. Cependant, un montant de 20 000$ se trouvait dans un compartiment dissimulé.


Voyant cela, les agents ont fait récupérer les bagages enregistrés de Patrizio D'Amico qui étaient en route pour l'avion. Après investigation, c'est un montant de 98 000 $ qui a été retrouvé, et l'argent fut immédiatement saisi, à l'exception de 130$ afin que Patrizio D'Amico puisse rentrer à Granby. 


L'homme d'affaires a donc été accusé d'avoir enfreint l'article 74 de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes. Il s'expose donc à une amende pouvant s'élever à 500 000$ et à une peine d'emprisonnement maximale de cinq ans.

Autres faits dans les commentaires..........

10 commentaires:

  1. 600 entreprises paient une taxe à la mafia à Montréal


    La Mafia est profondément incrustée dans le paysage économique de Montréal. Pas moins de 600 commerçants de Saint-Léonard et des autres arrondissements de l’Est de Montréal doivent en effet payer leur «pizzo» à la Mafia montréalaise, selon les révélations du livre d’enquête «Mafia Inc.» des journalistes André Cédilot et André Noël.


    «Nous tenons de très bonne source policière qu’ils sont quelque 600 commerçants à payer le pizzo. L’information a été transmise par plusieurs informateurs et a été validée en bonne partie au cours de l’enquête antimafia Colisée», dit André Cédilot, qui a été chroniqueur judiciaire à La Presse pendant 35 ans.


    Le pizzo? Il s’agit d’une «taxe» obligatoire réclamée par les mafieux, en échange d’une «protection» du commerce racketté. Celle-ci a évolué au cours du temps. Aujourd’hui, il n’est plus vraiment question de reverser à la Mafia un pourcentage de ses recettes ou 100 dollars toutes les semaines, mais plutôt de faire profiter de ses contacts aux mafieux. «Ça permet aux mafieux d’aller plus loin dans l’infiltration de l’économie légale, d’avoir sous leur coupe, en bout de ligne, des gens influents, y compris en politique. C’est comme ça qu’on se retrouve avec le scandale actuel du milieu de la construction», dit M. Cédilot.

    Une pratique ancrée dans les mœurs d’affaires


    Les commerces visés sont aussi nombreux que variés. Cela va des entreprises de construction - «Une bonne quinzaine d’entre elles ont des liens plus ou moins directs avec le clan Rizzuto, et payant une commission de 5% depuis des années», souligne M. Cédilot – aux boutiques de vêtements, en passant par des nettoyeurs, des salons de coiffure, des magasins d’alimentation, des concessionnaires automobiles, des restaurants, des hôtels, etc.


    Le paiement du pizzo est tellement ancré dans les mœurs d’affaires que, avec le temps, bien des commerçants ont fini par l’accepter comme une fatalité. En retour, certains d’entre eux estiment qu’ils peuvent demander des services à la Mafia, comme l’élimination d’un concurrent, le règlement d’un conflit avec un fournisseur ou la collecte d’une dette. Les exemples abondent dans «Mafia Inc.» :


    - Menaces à un entrepreneur en céramique de Québec qui exécute des travaux à Montréal;


    - Voies de fait et saccage dans un restaurant pour obliger le restaurateur à changer de marque de café;


    - Menaces à une entreprise spécialisée dans l’usinage de précision, pour le règlement d’une dette;


    - Demande d’aide à la Mafia de la part d’un promoteur immobilier pour récupérer une voiture volée, et la mallette qui s’y trouvait;


    - Maquillage de voitures accidentées; etc.

    Vers une commission d'enquête ?


    La Mafia parvient de la sorte à s’immiscer dans différents secteurs de l’économie montréalaise. Ses entreprises raflent des contrats publics, «comme l’a montré l’aventure des poublelles OMG», obtiennent des permis et des certificats d’autorisation du ministère de l’Environnement pour décontaminer des sols, ou encore tentent d’exercer un quasi-monopole dans la vente de certains produits, comme la crème glacée italienne. «La Mafia contrôle aussi des sociétés financières», souligne M. Cédilot, sans donner davantage de détails à ce sujet.


    «Ce livre sur l’influence du clan sicilien au Québec a pour but de réveiller les citoyens et les dirigeants politiques. Nous laissons faire la Mafia, ce qui est extrêmement dangereux. Si les autorités ne réagissent pas avec plus de vigueur, le Québec pourrait se retrouver dans quelques années dans la pénible situation que subit l’Italie, qui a perdu le contrôle de son économie», avance M. Cédilot.


    «Il me semble qu’une commission d’enquête sur certaines activités mafieuses ne serait pas superflue», poursuit M. Noël, coauteur et journaliste d’enquête à La Presse.

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  2. Montréal est maintenant sous la coupe des Calabrais de l’Ontario

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  3. la revanche des violi qui reste selon mmoi

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  4. moi aussi je pense la memme chose

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  5. c est raynald desjardins et cie qui font tomber les rizzuto

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